
Plus d'un an après le Forum national de Bangui tenu en mai 2015,
l'Assemblée Nationale Centrafricaine examine depuis mardi plusieurs lois
organiques en vue de la mise en place des institutions devant mettre
fin à
la mauvaise gouvernance du pays, l'une des sources des multiples
crises militaro-politiques qu'a connu la Centrafrique.
Ces institutions sont notamment, la Haute Cour de Justice, la Cour
Constitutionnelle, le Conseil Economique et Social, le Conseil National
de Médiation, le Haut Conseil de la Communication et la Haute Autorité
de Bonne Gouvernance.
Selon la Constitution du 30 mars 2016, les
nouvelles lois organiques doivent être mises en place un an après la
prise de fonction du nouveau président a indiqué Abdou Karim Meckassoua,
Président de l'Assemblée Nationale.
Au cours de cette session
parlementaire extraordinaire, les députés centrafricains vont également
examiner deux accords internationaux signés avec l'Angola et le
Burkina-Faso.
Une fois adoptés, les deux textes seront transmis à la Cour constitutionnelle avant d'être promulgués par le Chef de l'Etat.
Albert
Yarisson Doyari, député de Bouar 1, une circonscription située à la
frontière avec le Cameroun, voit dans le vote de ces projets de loi un
symbole du retour à l'ordre constitutionnel.
Les travaux de cette plénière se dérouleront pendant deux semaines.
BBC Avec Max Allaroum à Bangui