
Dans une
interview accordée au quotidien italien La Stampa, l'opposant
vénézuélien Juan Guaido a
confié que, si l’intervention des États-Unis résolvait la crise vénézuélienne, il pourrait l’accepter, car d’après lui, «c’est l’une des possibilités».
confié que, si l’intervention des États-Unis résolvait la crise vénézuélienne, il pourrait l’accepter, car d’après lui, «c’est l’une des possibilités».
Juan Guaido,
qui s’est proclamé «Président par intérim» du Venezuela et a été
reconnu en tant que tel par une cinquantaine de pays dont les
États-Unis, a déclaré qu’il pourrait accepter une intervention
américaine au Venezuela, selon le quotidien italien La Stampa.
«Si l’intervention résout la crise, je pourrai l’accepter», a-t-il confié dans une interview accordée à l’édition.
Il a également expliqué que l’opposition vénézuélienne
pourrait appliquer une norme constitutionnelle qui permette une
intervention étrangère.
«C’est l’une des possibilités. Nous avons
choisi pour nous la voie des élections, mais le peuple souffre, et nous
devons toutes les examiner [toutes les options, ndlr] en pleine
responsabilité», a ajouté Juan Guaido.
D’après lui, les seules divisions étrangères qui se trouvent
actuellement au Venezuela sont des militaires de Cuba, qui soutient le
Président Nicolas Maduro.Interrogé sur les rumeurs dont l’opposition vénézuélienne a eu vent à propos de rencontres avec des diplomates russes à Caracas, Juan Guaido a répondu que l’opposition «parl[ait] avec tous les pays qui sont prêts à travailler pour mettre fin à l’usurpation».
«La Russie a ses propres intérêts et contacts
au Venezuela et nous les respecterons car nous sommes des gens sérieux»,
a-t-il lancé.
Ensuite, il a ajouté que cela concernait aussi la Chine et tous ceux qui sont pour «une résolution réelle».
Le 30 avril, Juan Guaido était intervenu devant ses
partisans réunis à l'extérieur de la base aérienne de La Carlota,
annonçant le début de la «fin définitive de l'usurpation» et appelant le
peuple à rejoindre les manifestants dans leur lutte contre le
gouvernement en place.
Nicolas Maduro a ensuite annoncé l'échec du coup d'État et a fait
savoir qu'il avait ordonné d'ouvrir une enquête sur cette tentative et
que plusieurs putschistes présumés étaient déjà interrogés. Il a ajouté
que tous ceux qui avaient pris les armes pour renverser le pouvoir
seraient retrouvés et jugés. Le chef de l'État avait précédemment
indiqué que les forces armées étaient restées fidèles au pouvoir.
Par sputnik