
Seuls les non-résidents sont concernés par cette interdiction adoptée par le Parlement, mercredi.
Les étrangers n'habitant pas en Nouvelle-Zélande ne pourront plus acheter la plupart des logements existants dans le pays, mais pourront continuer à faire des investissements dans certains projets. Le ministre du Commerce et du Développement économique David Parker a décrit ce projet comme un "tournant significatif". "Nous pensons que la Nouvelle-Zélande ne devrait pas être rachetée par de riches investisseurs étrangers", a-t-il annoncé, cité par la BBC. "Qu'il s'agisse d'un magnifique domaine au bord d'un lac ou d'une maison modeste en banlieue, cette loi garantit que les investissements immobiliers restent en Nouvelle-Zélande et non sur le marché international."
Depuis plusieurs années, la Nouvelle-Zélande fait face à une crise du logement ayant rendu l'accès à la propriété difficile pour de nombreux Néo-Zélandais. Le prix de l'immobilier a augmenté de plus de 60% au cours de ces dix dernières années.
Par franceinfo