
Les autorités de la métropole chinoise de Harbin, proche de la
Russie, ont renforcé, les mesures de
restriction après l'apparition de
nouveaux foyers de contamination avec un virus qui aurait un nouveau
génotype encore plus agressif que celui du COVID19. Deux semaines après
le déconfinement de la ville de Wuhan, berceau du Covid-19, la Chine
craint une deuxième vague épidémique provoquée par les personnes en
provenance de l'étranger. Or, la province du Heilongjiang, dont Harbin,
ville de onze millions d'habitants, est la capitale, a enregistré
récemment une hausse des cas dits "importés". Il s'agit principalement
de Chinois de retour au pays depuis la Russie voisine.
Depuis le
début de l'épidémie, le Heilongjiang a officiellement recensé 921 cas
confirmés de contamination au nouveau coronavirus (dont 384 "importés"),
selon les autorités sanitaires.
Face à cette hausse de nouvelles
contaminations locales, le maire adjoint de Harbin et le chef de
l’agence municipale de santé ont été sanctionnés pour leur gestion
laxiste de l’épidémie, a indiqué la semaine dernière l’organe provincial
chargé de superviser les responsables politiques. L’afflux de cas en
provenance de Russie a également entraîné il y a quelques jours le
confinement côté chinois de la petite ville frontalière de Suifenhe,
proche de Vladivostok, qui a fermé sa frontière terrestre.