
La pandémie de nouveau coronavirus continue de s'accélérer dans le
monde. C'est dans ce contexte
de crise sanitaire que l'Arabie saoudite a
décidé ce lundi 22 juin de maintenir fin juillet le grand pèlerinage
musulman de La Mecque. Le nombre de fidèles sera en revanche très
limité.
Seules les personnes de toutes nationalités « qui se trouvent actuellement à l'intérieur du royaume » saoudien pourront effectuer le hajj cette année, ont déclaré les autorités saoudiennes ce lundi.
Jusque-là,
Riyad avait maintenu l'incertitude autour de la tenue du pèlerinage de
La Mecque, qui avait attiré l'an dernier plus de deux millions et demi
de musulmans. Mais en temps de coronavirus, ces chiffres ont forcément
de quoi inquiéter. Ce rassemblement religieux parmi les plus importants
du monde risquait en effet de se transformer en un énorme vecteur de
contagion.
Or, l'Arabie saoudite est déjà le pays du Golfe le plus touché par le Covid-19 et les chiffres de contaminations sont de nouveau en hausse. Avec un hajj « limité » cette année, les autorités saoudiennes disent vouloir « répondre aux exigences de prévention et de distanciation sociale nécessaires pour assurer la sécurité » des fidèles, tout en « réalisant les objectifs de la loi islamique ».
Or, l'Arabie saoudite est déjà le pays du Golfe le plus touché par le Covid-19 et les chiffres de contaminations sont de nouveau en hausse. Avec un hajj « limité » cette année, les autorités saoudiennes disent vouloir « répondre aux exigences de prévention et de distanciation sociale nécessaires pour assurer la sécurité » des fidèles, tout en « réalisant les objectifs de la loi islamique ».
En
revanche, ce pèlerinage adapté face au risque Covid-19 va peser lourd
sur l'économie de l'Arabie saoudite, déjà touchée de plein fouet par la chute des prix du pétrole.
Par RFI