En Chine, la crainte d’une deuxième vague semble bien fondée : après plusieurs foyers ou clusters
en
lien avec des cas importés de l’étranger, Pékin est confronté à son
premier foyer local sérieux depuis deux mois. Quarante cinq personnes
ont été testées positives vendredi. Un district de la ville se met en
« état d’urgence ».
Avec notre correspondant à Pékin, Simon Leplâtre
Au
total, ce sont 51 nouveaux cas qui ont été détectés à Pékin depuis ce
jeudi 11 juin. Un cas, puis six, puis, ce samedi matin, 49 au total, en
lien avec le marché aux produits frais de Xinfadi, au sud de la
ville. Parmi ces 49 cas, 45 ne présentent pas de symptômes.
La
ville avait lancé des tests massifs depuis jeudi. Objectif : tester 10
000 personnes. Ce samedi matin, lors d’une conférence de presse, les
autorités ont indiqué que plus de 500 personnes avaient déjà été
testées.
Pour l’instant, la chaîne de contamination n’est pas
encore claire : le premier nouveau patient, détecté jeudi, aurait voyagé
au nord du pays où des clusters sont apparus récemment, mais
les autorités ont aussi souligné que, sur le marché, des planches
servant à couper du saumon importé étaient contaminées.
La vie commençait un retour à la normale
La
capitale chinoise va donc connaître de nouveaux contrôles stricts,
alors que la vie commençait à revenir à la normale. Le district de
Fengtai, où se trouve le marché, s’est déclaré samedi matin en « état
d’urgence ». Les écoles primaires qui devaient rouvrir lundi prochain
vont rester fermées, et le tourisme vers les provinces voisines a été
interdit.
Par RFI