
Au
Kenya, l’horticulture se porte bien malgré les perturbations liées au
coronavirus. D’après les
données récentes, les recettes d’exportation
ont atteint 72 milliards de shillings (674 millions $), soit une hausse
de 11 % par rapport à 2019.
Au
Kenya, l’horticulture a enregistré des revenus en hausse sur les 5
premiers mois de l’année malgré les conséquences liées au coronavirus.
En effet selon les données rapportées par Businessdailyafrica,
les devises engrangées ont atteint 72 milliards de shillings (674
millions $) sur ladite période, soit 11 % de plus que 2019 (65 milliards
de shillings).
Dans
les détails, les recettes d’expédition de fleurs coupées ont progressé
de 4,2 % à 51,1 milliards de shillings alors que les légumes ont
rapporté 10,5 milliards de shillings. Pour leur part, les exportations
de fruits ont presque doublé de valeur pour atteindre 11 milliards de
shillings.
D’après
la direction de l’horticulture, cette augmentation des revenus tient
surtout à la hausse des prix des produits sur certains marchés
d’exportation alors que les volumes ont chuté de 12 % (136 000 tonnes).
Elle
démontre la résilience du secteur dans un contexte où plusieurs pays
notamment européens ont imposé des restrictions afin de limiter la
propagation du coronavirus, ce qui a entraîné l’annulation de certaines
commandes.
D’après
les observateurs, si le pays a pu profiter d’une situation de rareté
sur les marchés afin de s’attirer une meilleure rémunération pour ses
produits sur la période, le plus gros défi de la filière sera de
rééditer cet exploit sur les prochains mois de l’année.
En
effet, de nombreux pays européens notamment ont déjà amorcé leur
déconfinement et avec la reprise progressive des activités économiques,
la concurrence devrait revenir en force sur le marché horticole et tirer
les prix vers le bas.
Au
Kenya, l’horticulture a généré 1,3 milliard $ en 2019. Le sous-secteur
fournit plus de 30 % du PIB agricole de la première économie d’Afrique
orientale.
Espoir Olodo
Par Agence Ecofin