La France obtiendra 40 milliards d'euros sur les 390 milliards de subventions contenus dans le plan
La France pourra disposer de 40 milliards d'euros de subventions dans le cadre du plan de relance européen signé mardi 21 juillet, à l’aube, par les 27 États membres de l'UE, a indiqué mardi le ministre de l'Économie Bruno Le Maire.
Sur
les 750 milliards d'euros mobilisés au niveau européen, dont 390
milliards d'euros de subventions alloués aux États les plus frappés par
la pandémie, "ça veut dire 40 milliards d'euros de subventions pour la
France (...) et surtout qui sont immédiatement disponibles", a affirmé
le ministre sur Franceinfo.
"Parce que (...) la relance c'est
maintenant, il n'y a pas un instant à perdre", a-t-il insisté, précisant
que cet argent contribuera à financer le plan de relance français de
100 milliards d'euros sur deux ans.
Ce plan de relance, dont les grandes lignes ont été dévoilées lors du discours de politique générale du Premier ministre Jean Castex, sera présenté dans le détail lors du conseil des ministres de rentrée le 24 août.
Une enveloppe conséquente pour la transition écologique
Il
comprendra notamment une enveloppe conséquente pour la transition
écologique. Bruno Le Maire a exprimé sa volonté d'y consacrer "30 %" du
plan de relance, soit 30 milliards d'euros, indiquant travailler sur le
sujet avec la ministre de l'Écologie Barbara Pompili.
"C'est
nécessaire si nous voulons tenir cette ambition d'accélération de la
transition écologique et de décarbonation de notre économie", a-t-il
justifié.
Une
vingtaine de milliards d'euros seront également consacrés à l'emploi,
avec un soutien aux jeunes et à la requalification des personnes privées
de travail du fait de la crise, et 20 autres milliards seront dédiés à
l'aide aux ménages modestes. Bruno Le Maire a notamment cité
l'augmentation de l'allocation de rentrée scolaire, qui représente une
dépense d'"un demi-milliard d'euro".
Les fonds européens
permettront également de financer des investissements dans l'hydrogène,
la rénovation énergétique des bâtiments et l'hôpital, a énuméré le
ministre de l'Économie. "Cet argent va aller très directement à la vie
quotidienne des Français", a-t-il défendu.
Par France 24 Avec AFP