
Pour soutenir l’économie du pays mise à genoux par la crise du
coronavirus, le gouvernement italien
a pris, vendredi 7 août, une
nouvelle série de mesures d’un montant de 25 milliards d’euros. Les plus
importantes concernent la protection des travailleurs et l’aide aux
régions défavorisées du Sud.
Le chômage partiel, pris en charge par l’État depuis la fin février,
et l’interdiction des licenciements seront prolongés au moins jusqu’au
15 novembre, selon le décret adopté en Conseil des ministres vendredi 7
août. « Nous continuons à soutenir les citoyens, les entreprises et les travailleurs », a déclaré le chef du gouvernement Giuseppe Conte lors d'une conférence de presse à l'issue du Conseil des ministres.
Avec ces nouvelles mesures d’un montant de 25 milliards d’euros, le gouvernement souhaite relancer l’emploi dans les régions du Sud, fortement affectées par la crise du coronavirus, rapporte notre correspondante à Rome, Anne Le Nir.
Ainsi, les petites et moyennes entreprises bénéficieront d’un
allègement des cotisations sociales de 30% pour toute nouvelle embauche.
Le décret prévoit également l’étalement sur deux ans du paiement des
impôts suspendus de mars à mai, en raison de la pandémie – qui a fait
plus de 35 000 morts en Italie.
Cent milliards d’euros d’aides au total
En
outre, ces nouvelles aides introduisent une forme de soutien à fonds
perdu pour les activités commerciales des centres historiques de
29 villes, pratiquement désertés par les touristes étrangers. Concernant
les activités de croisières et de foires commerciales, « nous ne voulons pas de nouvelles restrictions », a expliqué le chef du Conseil italien. Le nouveau décret prévoit donc « le redémarrage des navires de croisière à partir du 15 août » et la reprise des foires « à partir du 1er septembre ».
En
comptant les 25 milliards qui seront débloqués, le gouvernement a
adopté des mesures d'aides aux entreprises et aux citoyens d’un montant
de 100 milliards d’euros.
Par RFI avec AFP