Chaque jour l'équipe de campagne des démocrates publie une liste d'élus
républicains qui appellent à
voter pour Joe Biden et cette liste
s’allonge de jour en jour. Il existe plusieurs groupes de républicains
qui militent même en faveur de Joe Biden et contre Donald Trump, même en
terre très conservatrice comme le Texas.
Cette vidéo fait partie des très nombreux spots financés et diffusés par le Lincoln Project. Une organisation qui regroupe des militants républicains engagés contre Donald Trump, comme l’avocat Jacob Monty : « Quand
je regarde ce qui définit un républicain, je pense à l'exceptionnalisme
américain, à l'état de droit, à la responsabilité fiscale. Donald Trump
n'a que du mépris pour ces trois principes. En ce moment, notre pays
est plus important que le parti et nous devons nous débarrasser du
cancer qu'est Donald Trump. »
John Farner fait, lui, partie
d’un groupe de 43 républicains qui se sont engagés pour Joe Biden,
43 anciens membres de l’administration Bush. « Ce qui nous réunis,
c'est notre préoccupation pour l'avenir de notre nation. Donald Trump ne
représente pas nos principes républicains, il ne représente pas ce qui
est grand dans l'Amérique. Donald Trump ne défend que ce qu'il y a de
mieux pour lui. Nous avons donc décidé de soutenir Joe Biden, de
soutenir son leadership parce que c'est ce qui manque en ce moment. Et
nous avons besoin de quelqu'un qui prenne des responsabilités. Nous
avons besoin de Joe Biden comme président. »
À
70 jours de l’élection présidentielle, les opposants républicains à
Donald Trump se font de plus en plus visibles. Parmi les élus
républicains qui appellent à voter pour Joe Biden on trouve l’ancien
ministre de la défense Colin Powell, la veuve du sénateur John McCain,
mais aussi d’anciens gouverneurs comme John Kasich de l’Ohio, d’anciens
sénateurs ou des élus républicains qui ne se représentent pas cette
année comme le républicain Francis Rooney, élu de Floride, ou dernier en
date, ce lundi, le très conservateur Jeff Flake, ancien sénateur de
l’Arizona.
Ce serait une catastrophe si cela arrivait.
Par
RFI