
Selon le média en ligne Pengpai, l'incident a commencé le 24 juillet 2019 et a duré plusieurs semaines. Une société biopharmaceutique fabricant des vaccins vétérinaires et référencée par le ministère chinois de l’Agriculture chinoise, a utilisé, dans le cadre de sa production de vaccins contre la brucellose, des désinfectants périmés. Un grave manquement qui a entraîné une conséquence immédiate : la stérilisation incomplète des émissions de vapeurs résiduelles rejetées dans l'atmosphère et transportées, de fait, par le vent.
A l'époque, les autorités avaient réagi et s'étaient montrées rassurantes : «L’aérosol formé par les gaz résiduels contenant des bactéries ne peut voyager dans l’air que sur une distance limitée, et la dose est également faible», avaient-elles écrit, promettant «qu'il n’y aurait pas un grand nombre de personnes contaminées».
Mais, après que de nombreuses victimes ont été recensées, l'usine a décidé de sanctionner huit personnes jugées responsables de l'incident et annoncé une indemnisation pour les personnes touchées.
Maladie animale transmissible à l'homme, la brucellose provoque de fortes fièvres, des courbatures, des éruptions cutanéees et des douleurs musculaires. Surtout présente en Chine dans les années 1980, elle a depuis reculé grâce au développement d'un vaccin et au travail de prévention effectué par les organisations sanitaires. En Bosnie, environ 1000 personnes avaient été infectées.