L’époux de la reine Elizabeth II aurait du mal à accepter le
«Megxit», relate l'auteure Ingrid Seward
dans la biographie Prince
Philip Revealed, à paraître le 20 octobre aux États-Unis.
Après avoir annoncé qu'il se retirait de la vie publique, en mai 2017, le prince Philip espérait probablement couler des jours heureux. C'était sans compter sur l'annonce du "Megxit", en janvier, suivi du déménagement du prince Harry et de Meghan Markle aux États-Unis. L'époux de la reine Elizabeth II ne sort que très rarement du silence mais, en coulisses, il rongerait son frein. Dans sa biographie Prince Philip Revealed: A Man of His Century (traduisez : Révélations sur le prince Philip, un homme de son siècle),
à paraître le 20 octobre aux États-Unis, aux éditions Atria Books,
Ingrid Seward - auteure britannique de nombreux ouvrages sur la famille
royale - relate l'indignation qu'aurait suscitée le départ de son
petit-fils chez le nonagénaire.
"Pour lui, Harry a abandonné son pays"
"Il a eu beaucoup de mal à comprendre, par exemple, ce qu'il perçoit comme un manquement de Harry à son devoir, explique ainsi Ingrid Seward dans un article qu'elle a écrit pour le Daily Mail,
le samedi 5 septembre. Pour lui, Harry a abandonné son pays natal et
tout ce qui lui était cher au profit d'une vie de célébrité autocentrée
en Amérique du Nord." Le duc de 99 ans aurait eu, selon elle, "des
difficultés à comprendre ce qui rendait la vie de son petit-fils si
insupportable".
"Du point de vue de Philip, Harry et Meghan
avaient tout pour eux ; une belle maison, un fils en bonne santé et
l'opportunité unique d'avoir un impact planétaire grâce à leurs œuvres
de charité", a-t-elle ajouté. Avant de poursuivre : "Pour un homme dont
l'existence a été entièrement consacrée à faire ce qu'il fallait, il
apparaissait que son petit-fils avait renoncé à ses responsabilités pour
sauver son mariage avec une divorcée américaine, et ce, de la même
manière qu'Edward VIII avait renoncé à sa couronne pour épouser Wallis
Simpson en 1937".
Andrew, "symbole de ridicule"
Le prince
Philip serait, par ailleurs, très déçu par un autre membre de la
famille, révèle Ingrid Seward dans son article. Pris dans la tourmente
de l'affaire Epstein, le prince Andrew, fils cadet de la reine Elizabeth
II, serait selon lui devenu "un symbole mondial de ridicule", en raison
de son implication présumée dans l'affaire Jeffrey Epstein. Le duc
d'York est en effet accusé d'avoir agressé sexuellement des mineures que
lui aurait présentées le milliardaire au début des années 2000.
"Pour
Philip et la reine, le manque de jugement de leur fils était une
tragédie, poursuit Ingrid Seward. Non seulement il avait sali la
réputation de la monarchie, mais il était impliqué dans quelque chose
d'extrêmement déplaisant et de beaucoup plus grave." Rien d'étonnant,
donc, à ce que les princes Andrew et Philip, qui s'étaient recroisés au
mariage de la princesse Beatrice le 17 juillet, n'aient pas posé
ensemble sur les photos de la cérémonie. Le duc d'York ne figurait, par
ailleurs, sur aucun des clichés officiels de l'événement. Gageons que
l'époux de la reine d'Angleterre espère, de son côté, aborder plus
sereinement son 100e anniversaire, le 10 juin prochain.