
« Quand on aime, on ne compte pas », c’est ce qu’on pourrait penser de la femme de Zinedine Zidane qui a décidé d’abandonner sa passion, la danse, ainsi que ses projets longtemps cultivés, pour se consacrer pleinement à son mari. Par amour, elle a décidé de le suivre dans son rêve ; elle est devenue alors une force motrice sans précédent aux yeux du prodige international du football selon LE FIGARO. Si Zidane était aussi fougueux, glorieux et détonnant, s’il avait autant embrasé les stades des deux côtés des tribunes, c’est en grande partie grâce au souffle salvateur de sa promise, Véronique Zidane ; une femme avec grand F.

La
dulcinée de l’ancien numéro 10 des bleues, « Zizou », semble avoir un
mode de vie bien loin de celui des sempiternelles femmes « trophées »
des vedettes sportives de haut niveau. Cette femme à l’allure élancée et
au charisme indéniable est de la trempe de celles qui, depuis les
tribunes, ne se contentent pas d’un soutien formel mais authentique et rempli de foi.
Un couple soudé
Au
sommet de sa carrière, Zinedine Zidane était sur le point de rafler le
poste d’entraîneur du Real Madrid en 2016. Un peu plus tard, le champion
avait décidé de quitter ses fonctions et cela laissait supposer que
c’était pour qu’il se consacre pleinement à sa famille constituée de 4
enfants.

Aussi
longtemps qu’a duré leur union, Véronique Zidane demeure toujours aussi
discrète et ne semble pas vouloir s’exposer sous les feux des
projecteurs des médias. Pourtant, elle y est bien représentée depuis que
son mari est devenu entraîneur du Real Madrid.
De la haine à l’amour du foot
Le
moins que l’on puisse dire, Véronique Fernandez vouait de par le passé,
une haine certaine pour le foot. L’origine de cette méprise viendrait
de son père qui l’obligeait elle et sa sœur à venir assister aux matchs
contre leur gré.

En pleine vie estudiantine, elle nourrissait ses fantaisies en se projetant dans ce qui la faisait vibrer comme la danse,
l’expression du corps dans toute sa splendeur. Elle rejoint ainsi
l’école Rosella Hightower en tant que stagiaire et entre en parallèle au
Foyer des jeunes travailleurs de Salon-de-Provence. C’est dans ce cadre
particulièrement stricte que les deux tourtereaux s’étaient pour la
première fois rencontrés.

« Entre
nous ça a été le coup de foudre, je savais que c’était l’homme de ma
vie et le père de mes enfants » s’était confiée Véronique à l’occasion
d’un programme télévisé en 1998 où elle évoquait aussi la chance d’avoir
connu son homme avant qu’il ne connaisse la célébrité.
Mue par un
amour authentique, elle a décidé d’oublier son aversion pour le foot et
d’en apprendre les règles afin de vivre intensément la passion de son
homme et ce, en abandonnant la danse.

Une femme tout simplement
Avec Véronique, point d’extravagances. Comme toutes les mères, le rituel école, repas cérémoniaux des bonnes familles et éducation des enfants, lui sont particulièrement précieux. De ce fait, elle s’éloigne de tout artifice inhérent à la célébrité.
Malgré
d’inévitables épisodes où les adeptes de Zidane s’agglomèrent autour de
lui pour réclamer des autographes, il n’en reste pas moins que leur
mode de vie donne la part belle à la simplicité et la convivialité.

Qu’en
est-il des gâteries dites « superficielles » ? Là encore, le luxe ou
les derniers articles à la mode ne sont pas sa tasse de thé. Ses
aspirations et préférences vont à ses enfants et son mari. Mais quand on
est femme de célébrité, cela implique davantage de vigueur comme elle
l’explique elle-même : « Il faut être forte pour être la femme d’un
personnage médiatique ».
En cela, la femme sait tirer le meilleur
de cette expérience et perçoit cette vie comme une occasion
d’enrichissement personnel, de découverte de nouvelles culture ainsi
qu’un rempart non négligeable en faveur de l’ouverture d’esprit de ses
enfants.
L’importance du soutien dans le couple
À l’instar
du beau couple Zidane, il n’y a souvent qu’un mot d’ordre pour
pérenniser deux êtres au gré du temps et des épreuves inévitables : Le
soutien. Le psychiatre Christophe Fauré appuie
cette idée car pour lui, « l’essentiel, c’est d’être présent ». Ce
n’est pas toujours une mince affaire que d’entretenir cette solidité
face aux aléas sans cesse imprévisibles de la vie. Raison pour laquelle,
chacun devrait tenter de jauger les difficultés par lesquelles passe
l’autre.
Ainsi, Christophe Fauré évoque l’exemple du chômage où la
question de l’estime de soi est de mise et où il faut davantage
« chercher à valoriser l’autre en tant que personne »
Par santeplusmag.com