
Sur le papier, l’ambition est grande. Les quatre dirigeants disent vouloir éradiquer les forces négatives et les groupes armés opérant dans la région des Grands Lacs et particulièrement en RDC.
« Renforcer les mécanismes sous-régionaux existants »
Si aucune décision majeure n’a été communiquée à l’issue de ces discussions qui auront duré près de trois heures, Félix Tshisekedi, João Lourenço, Paul Kagame et Yoweri Museveni ont cependant exprimé leur volonté « de renforcer les mécanismes sous-régionaux existants afin de couper les forces négatives des sources de financement ».
Certains groupes armés actifs en RDC comme les ADF, les FDLR, les Red Tabara et d’autres mouvements ont des origines et/ou des attaches soit au Rwanda, en Ouganda et au Burundi. Ces trois pays sont également accusés par l’opposition congolaise et la société civile de servir de points de sortie des minerais exploités illégalement en RDC.
« Lutter conjointement »