
La Banque centrale néo-zélandaise a indiqué, dimanche 10 janvier, avoir fait l’objet d’un piratage informatique « malveillant » de l’un de ses systèmes de données qui contenait des « informations sensibles ».
Le gouverneur de la Banque centrale, Adrian Orr, a affirmé que l’intrusion a été contenue et le système informatique déconnecté. Un certain temps sera cependant nécessaire pour déterminer les informations auxquelles les auteurs de ce piratage ont eu accès.
« Nous travaillons en étroite collaboration avec des experts nationaux et internationaux de la cybersécurité et d’autres autorités compétentes dans le cadre de l’enquête et sur la manière de réagir à cette attaque malveillante », a déclaré M. Orr.
« Nous essayons de déterminer la nature et l’étendue des informations à laquelle ils ont pu avoir accès, elles peuvent comprendre des informations commerciales et personnelles sensibles », a-t-il ajouté, soulignant que cela prendra du temps.
Dans son dernier rapport, l’agence gouvernementale CERT NZ a constaté une hausse de 33 % sur un an des incidents de cybersécurité enregistrés.
En août, la Bourse néo-zélandaise a été la cible d’attaques ce qui l’a conduit à geler les échanges durant quatre jours consécutifs.